Du texte, toujours au croisement du sens et du son. Du »Rap d’avant le rap » comme le disait Claude Sicre.
Quelles sont les influences qui ont données au rap français cette saveur particulière différente du rap états-unien ?
Certains ont bercé mon enfance. Ce pourrait être Boris Vian, Boby Lapointe, G Brassens ou Jacques Higelin mais aussi Raymond Devos, Pierre Dac, Coluche ou Pierre Desproges.
Ces textes à la fois Rythmiques, humoristiques et « engagés », je me les ré-approprie. Le fait que leurs auteurs soient morts est une excuse bien faible pour que les dits textes ne circulent plus entre nos bouches et nos oreilles. Ils ont été écris pour éveiller nos esprits, nous rappeler que la poésie est un sport de combat. Quelqu’en soient leurs teneures, ces textes nous unissent, excitent nos curiosité, la pointe de je ne sais quoi et de presque rien qui nous pousse à vivre du mieux que l’on peut, chacun et ensemble à la fois.
A cette performance de chansons sans musique s’ajoutera un texte d’Alain Damasio issu de « la horde du contrevent ». Texte tout à fait approprié à l’oral puisque qu’il s’agit d’un texte de veillée (la fin du chapitre « le cosmos est mon campement ») ici en cours de travail et qui sera petit à petit mêlé a des sons de souffles se concrétisant en Beatbox.
Aussi, pour poursuivre ces pérégrinations textuelles, cette performance sera complétée de mes propres textes ressent ainsi que du chant diphonique et des intermèdes de Flute BeatBox.
S’1 je, TPTP, CLS …